27.02.2017 - Jordan

 

 

Second Jour:

 

La guest-house étant un peu excentrée, nous louons 3 scooters. Allez hop, tous en couple: Alex et Sarah, Sixtine et moi, Kevin et Clément <3. Nous partons ainsi, sachant qu'on est pas vraiment en règle: j'ai bien un permis international, mais pas moto... 

 

Sur les bords de route, il y a un truc magique qui se déroule partout au Cambodge: Les mariages. C'est une vraie institution ici! On en voit facilement 4-5 par jour, et ils aiment le faire savoir avec de la musique qui pourrait s'entendre à plus d'1Km à la ronde (bon j'exagère un peu...).

 

À une vingtaine de Km, nous prenons un petit chemin de terre pour rejoindre les plantations du fameux poivre de Kampot. MAIS, la police nous barre le chemin et nous demande de nous arrêter! Petit coup de pression, mais ils veulent juste nous prendre en photo. Clément et Kevin se sentent honorés et sont contents de poser sur leur magnifique scooter! 

 

Histoire de donner un avant goût du terroir, la poussière rouge du chemin nous explose les yeux. Mais Sixtine pourra approuver que ce n'était rien comparé à un grain de poivre blanc bien croqué entre deux molaires! 

 

Un des guides de la plantation (complètement bio) parle parfaitement le français. Du coup, nous le suivons pendant qu'il nous explique toutes les variations du poivre, comment il passe de vert à noir ou de rouge à blanc, le tout à partir de la même plante. Il nous raconte aussi comment les cultures de poivres on étés détruites durant la période des Khmers rouges pour laisser place aux rizières, puis les difficultés qu'ils ont eues pour relancer cette agriculture si spéciale: c'est un peu comme le vin, les plants doivent vieillir afin de donner le meilleur de leur potentiel. Il faut savoir que ce poivre (IGP!) est le fruit d'un long processus: chaque grain est sélectionné et trié à la pince à épiler. Tous les 'mauvais' grains sont jetés, un travail titanesque!

 

Le poivre nous ayant asséché la bouche, nous partons pour Kep et sa plage! Pour les gars cela fait plusieurs mois qu'ils n'avaient pas vu la mer, ils sont comme des fous! Nous voulons nous ruer dans l'eau, mais sachant que nous sommes principalement entourés de locaux, on surveille nos gestes. Et surtout, les filles ne sont pas totalement à l'aise: les regards louchent! En fait, contrairement aux Cambodgiennes qui se baignent complètement habillées, Sixtine et Sarah sont les seules qui n'ont pas une tenue qui couvre tout le corps. Petit malaise, mais bon, on s'amuse bien quand même!