Phnom Penh:
Départ d'une nouvelle aventure
Phnom Penh

Plats Khmers végétariens

Musée National de Phnom Penh
29.12.2016 - Jordan
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Arrivée au Cambodge.
C’est le début d’une nouvelle étape pour nous! Nous sommes partis pour un nouveau voyage, en Asie du Sud-Est cette fois-ci, et il commence par le Cambodge! Nous avons eu très peu de temps pour nous préparer, mais sachant que l’on rejoint mon frère et ses amis, en actuel tour du monde, nous n’avions aucune inquiétude.
A peine descendus de l’avion, nous avons quitté notre monde Coréen pour arriver dans un pays bien plus chaud, tropical, mais aussi plus pauvre. Nous nous y attendions, bien sûr, mais à pas à ce point là, nous nous attendions plus à un niveau de vie proche de la Thaïlande. Une scène qui m’a particulièrement marqué était de voir un enfant d’environ 3 ans, marcher nus dans les rues de Phnom Penh, tout en se faisant dépasser par une Porsche. Évidemment, tout le monde ne vit pas dans la rue, et le pays est en pleine expansion. D’ailleurs la Chine investie dans la construction d’immenses structures un peu partout dans la capitale, ce qui atteste de l’attrait économique du lieu, mais crée aussi l’impression d’une ville vide dans certains quartiers précis.
Phnom Penh est un immense bordel: les routes sont envahies par des scooters, voitures, motos, vélos et tuk-tuks. Peu de signalisation, principalement du klaxon et beaucoup de courtoisie. On pourrait presque traverser les rues les yeux fermés tellement les cambodgiens font attention en ville et sont habitués à esquiver tout et n’importe quoi! Les scooters avec quatre enfants dessus sont légions et les conducteurs de tuk-tuks te sautent dessus tous les 15 mètres avec des ‘Tuk-tuk?’ et ‘Tomorrow?’.
Une autre différence que nous avons tout de suite ressentie: en Corée, nous étions considérés comme banals, sans traitement en notre faveur ou l’inverse. Ici, nous sommes les touristes Français et donc riches. Ce qui crée une barrière et rend les premiers échanges avec les cambodgiens basés sur notre porte-monnaie et donc moins intéressants.
Outre les lieux touristiques et historiques, Phnom Penh, regorge de petits trésors. Sortie de nulle part, la ‘Diamond Island’ est une presqu’île/fête foraine. Comme s’il y avait une bulle de bonheur dans ce monde qui semble difficile à vivre pour les enfants.
Également, tous les soirs, de nombreux cambodgiens se retrouvent sur des places afin de danser et faire du sport. C’est magique à voir et assez improbable pour nous. Outre les restaurants, de nombreuses échoppes de rue donnent vraiment envie, mais nous nous limitons vu la saleté de certaines.
Durant nos 5-6 jours à Phnom Penh, nous avons bien profité de la ville, mangé végétarien avec beaucoup de facilité, et visité pas mal de lieux, dont l’émouvant musée S21, sur les Khmers Rouges (triste partie de l’histoire du Cambodge, alors dirigé par Pol Pot). Outre les jeunes enfants qui travaillent partout, un dernier point nous a donné envie de vomir. La prostitution. On dirait que c’est banal, et la ville est ‘remplie’ de blancs soixantenaires, bedonnants, avec des regards dégoutants. Le soir dans les bars, ils sont là, seuls, à boire, et dès qu’ils voient un de leur ‘collègue’ rentrer avec une prostitué, on peut voir leurs regards se croiser et se ‘féliciter’.
Phnom Penh est différent de ce que l’on connait, nous sommes pas totalement à l’aise avec, mais c’est ce qui fait le voyage!